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CRIMINOCONFLIT
5 avril 2013

Etat et sécurité : Les jeux de l’amour et du hasard.

Introduction

Il y a plusieurs degrés, plusieurs niveaux de malades mentaux dans la société. Ils ne se ressemblent pas tous, d’où la nécessité des traitements chocs selon les cas. Les terroristes sont dans cette espèce de malades mentaux nécessitant un traitement particulier. Le Léviathan de Hobbes serait-il la panacée ? Comment le bonheur politique et la sécurité peuvent-ils être envisageables sans l’Etat ?

La question est d’importance, car depuis Platon jusqu’à Aristote, et les  stoïciens, il est possible d’avancer que la politique, la chose politique appartient au domaine des choses pensables, même si elle n’est pas une science exacte. Une réflexion sur la politique, ou la vie politique est consubstantielle à la philosophie, car la réflexion philosophique porte sur le monde en général, et la société en particulier. Aujourd’hui, c’est même une tâche difficile de séparer politique et philosophie, politique et sécurité, car la politique, en tant qu’elle intéresse tous les citoyens, tous les corps de la cité politique, est normalement et de droit, l’affaire tout le monde: syndicalisme, élections présidentielles, déclarations télévisées, voyages somptueux etc., à tel point qu’un auteur a affirmé que tout est politique.

L’histoire politique des sociétés bien constituées, ou « favorisées », pour reprendre à notre compte une formule de John Rawls, montre avec claire évidence que, l’Etat est garant de la sécurité des biens et des personnes. Face à la montée en puissance des groupuscules islamistes, ou djihadistes, se pose crûment la question se savoir si l’Etat est plus à craindre que l’absence d’Etat ? En d’autres termes, l’Etat en Afrique doit-il être fort pour écraser les islamistes, ou faible, et laisser la place à l’érection des régimes islamistes ?

I-                   Le premier essai transformé des djihadistes.

Les révolutions au Maghreb, ou ce que les médias appellent le printemps Maghrébin, n’ont pas apporté in fact l’espoir attendu par les révolutionnaires. Leur victoire a surtout profité à ceux qui depuis des années, tapis à l’ombre attendaient cette aubaine : les islamistes de tout acabit : salafistes, frères musulmans, etc. La révolution démocratique a été usurpée au Maghreb. Les islamistes, veulent aujourd’hui étendre leur impérialisme partout dans le monde en l’occurrence dans les Etats secoués par des troubles politiques. Cette islamisation _ religieuse _, nous rappelle l’histoire politique de la Grèce antique, notamment les impérialismes d’Athènes et de Macédoine. Mais il y a eu aussi l’impérialisme européen : la colonisation de l’Afrique. Mais comme dirait Démosthène, laissons le passé être le passé. Aujourd’hui les vieux démons refont surface : l’impérialisme islamiste veut s’accaparer de l’Afrique sans aucun respect des valeurs démocratiques, des croyances ancestrales, des libertés de cultes, de la Culture pour tout dire. Les islamistes, sous la bannière de l’Islam, revendiquent pour tous les Etats, pour tous les hommes, une seule religion, une seule loi, la charia.

Quand des valeurs, des intérêts, des croyances s’opposent, il y a, et il y aura inéluctablement, violence, choc, guerre entre les islamistes djihadistes et les défenseurs de l’Islam laïc, tolérant et respectueux des valeurs démocratiques. L’Afrique de ce XXIe siècle et ses populations toutes religions confondues, ne sont plus des moutons de panurge, mais politiquement parlant des entités, des monades souveraines. Dans les diverses constitutions des Etats démocratiques, la laïcité est reconnue et acceptée par les citoyens. N’étant pas des citoyens civilisés, les islamistes-terroristes, AQMI et associés, et Boko haram, violent la souveraineté des Etats en perpétrant des actions criminelles : attentats, prises d’otages, viols, destructions de mausolées, etc. Vouloir fonder, mieux imposer dictatorialement la charia à des Etats souverains, c’est dans la forme une déclaration de guerre, et un déni de leur souveraineté.

Au sens de Rousseau et de Montesquieu, les islamistes-terroristes ne sont dans la prénotion de l’Esprit des Lois. Dans l’Etat de droit, le peuple incarne la Loi, la volonté générale. La charia, processuellement ne peut pas avoir force de droit. Les populations africaines, à moins que ce ne soit par la crainte ou la force, n’accorderont jamais leur assentiment pour la charia. Plus exactement dans le temps et dans l’espace, la charia arrive on ne peut plus trop retard par rapport aux nouvelles réalités des Etats démocratiques africains. Politiquement et religieusement, les aspirations des populations des Etats du Sahel (par exemple) sont aux antipodes des intérêts dominateurs des islamistes-terroristes. En ayant longtemps savouré les délices de l’Etat démocratique, il est périlleux de leur point de vue, de brader leurs avantages, contre de faux avantages. D’où la résistance qu’elles opposeront forcément aux islamistes-terroristes. Au Mali en l’occurrence, la présence des islamistes-terroristes constitue une menace sécuritaire transversale : insécurité pour les européens, perte économique pour les populations : ni hôtel, ni bar, ni tourisme ; criminalité, crise humanitaire, etc.

Depuis que le rallye Paris-Dakar a été dévié de l’Afrique pour cause d’insécurité liée aux groupuscules islamistes, on peut dire que la souveraineté des Etats démocratiques au Sahel, a été écornée. L’hémorragie s’est poursuivie, et les autorités politiques n’ont pas réglé la question de l’insécurité islamiste avec la rationalité et l’intelligence appropriées. Le retour en puissance de la poussée islamiste, traduit criminologiquement parlant l’échec du politique. L’Etat n’a pas été protégé avec les moyens et les hommes qu’il fallait. Le déficit d’efficacité et la mauvaise anticipation, ont eu raison de l’Etat malien. Le mal, la gangrène islamiste a profité de beaucoup du wait and see des dirigeants poussifs, et in fine a permis aux islamistes, aussitôt après la chute de Mouammar Kadhafi de prendre possession du Mali. Mais si AQMI, le MUJAO, Ansar Dine ont eu l’opportunité de s’enraciner en Afrique, il est juste d’admettre que pour le cas du nord du Mali, c’est grâce aux rebelles Touaregs de l’AZAWAD (MNLA). Une complicité masquée, voire une sorte de pacte de mafieux a permis la victoire de la guerre éclaire des djihadistes face à une partie de l’armée malienne et l’occupation du nord du Mali.

Aussi la question qui coule de source est de savoir si cette invasion islamiste pouvait être évitée ? A qui profite finalement la partition du Mali ? L’armée malienne pourra-t-elle dans l’immédiat reprendre possession de l’intégralité du territoire ? Questions complexes auxquelles nous tenterons d’apporter des éléments de réponses. Mais avant d’y répondre, essayons de procéder comme le flûtiste de Plutarque, afin de montrer criminologiquement qui sont ces islamistes-terroristes qui ébranlent la sécurité des Etats démocratiques du Sahel ? De quoi vivent-ils ?

Selon les autorités mauritaniennes AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique, est l’ancien nom du GSPC : groupe salafiste pour la prédication et le combat, en arabe :al-jamaa atu l-salafiyyatu li l-da wati wa l-qitaal  (sourceWikipédia) pouvait dès le départ être anéanti quand ils se sont réfugiés au nord du Mali. A partir de 2010 : « la branche sahélienne d'AQMI aurait entre 80 et 200 membres et se compose de 2 katibas, celle d’Abou Zeid et celle de Mokhtar Belmokhtar qui a contracté une série d'accords avec des réseaux de trafics divers » (Source Wikipédia). Mais devant la mauvaise volonté du gouvernement malien, ou son incapacité, les islamistes ont trouvé dans le nord le terrain favorable pour inquiéter la Mauritanie, l’Algérie, et le Niger. Aujourd’hui le temps a donné raison, aux inquiétudes de la Mauritanie : AQMI (porte flambeau d’Al-Qaïda d’Oussama Ben Laden) et ses associés sont devenus une véritable armée, comme au Mexique, disposant de moyens militaires et des billets de banques pour tenir longtemps leurs possessions, et fructifier leurs affaires. Les islamistes-terroristes sont devenus pour employer une formule de Hobbes : des « homo homini lupus », c’est-à-dire un groupuscule de combattants qui fait la guerre contre tous, contre la République, contre la démocratie, contre les droits de l’homme. Par leurs diverses actions militaires, les islamistes-terroristes ont instauré au nord du Mali, un état de nature hobbesien : une anarchie politique, qui brille par l’absence d’Etat. En occupant le nord du Mali : islamistes-terroristes et rebelles Touaregs de l’Azawad sont logés à la même enseigne : ils ont violé la souveraineté territoriale d’un Etat.

Les faits montrent avec force évidence que l’Etat démocratique en Afrique, notamment au Sahel manque de vigueur, d’efficacité. L’Etat n’est pas une abstraction, mais une réalité. Pour Rousseau, l’Etat est entendu comme cette « forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s’unissant à tous, n’obéisse pourtant qu’à lui-même, il reste aussi libre qu’auparavant ». Comment dès lors des islamistes, un groupuscule, qui n’a aucune légitimité démocratique, peut-il s’arroger le droit de commander la volonté générale ? Face à cette prétention de « l’homme loup » = le djihadiste, ou l’islamiste-terroriste, Thomas Hobbes et Max Weber fournissent amplement des solutions pratiques et pragmatiques.

Dans la perspective de Thomas Hobbes, les désirs de « l’homme loup » d’instaurer la crainte, la terreur, le désordre, l’insécurité aux moyens de la guerre, doivent être annihilés, contrés par le Léviathan, le prince. Autrement dit, dans un Etat démocratique qui reconnaît et respecte les droits de l’homme, au nom de la sécurité des biens et des personnes, l’Etat doit incarner la force. Au sens de Max Weber, puisque l’Etat incarne la souveraineté et la force, il doit user et disposer de l’exercice effectif des appareils répressifs de l’Etat : la police, la gendarmerie, et l’armée. La problématique du terrorisme islamiste peut-être resituée et traitée à l’aune de la figure du Léviathan de Hobbes.

En Afrique on sait d’habitude comment accéder au pouvoir, mais dans la pratique on est incompétent [incapable] face à certaines situations, de la conserver efficacement, non pas contre ses adversaires politiques, mais contre les ennemis extérieurs à la République qui attentent à la sécurité nationale, et régionale. Le Mali, le Niger, la Mauritanie, la Libye, ont maille à défendre et sécuriser leurs territoires et leurs populations.

Dans le onzième discours de Zarathoustra de Ainsi parlait Zarathoustra, Nietzsche fait le procès de la condamnation de l’Etat, en tant qu’il est « le plus froid des monstres froids ». Mythe ou réalité ? Si Nietzsche pouvait avoir raison en son temps, car la philosophie comme les pensées sont filles de leurs époques, aujourd’hui il y a nécessité de relativiser, et de montrer qu’il faut l’Etat, mieux l’Etat est un mal nécessaire en Afrique. Le cas de la Somalie que nous verrons, corroborera notre analyse. Pour l’heure posons courageusement que les islamistes-terroristes sont des anarchistes, car ils peuvent se passer de l’Etat en vivant comme des hors la loi dans les montagnes et dans les déserts. Dans la formule de Nietzsche, il faut mieux dire que ce sont les islamistes-terroristes qui incarnent véritablement les monstres froids et non plus l’Etat. Car aujourd’hui le djihadisme renverse la formule Nietzschéenne : « moi, le Djihadiste, je suis le peuple », et voici le mensonge qui coule de sa bouche. Il ressort dans leur langage le discours destructeur : tout ce qui est « occidental est mauvais », l’Occident est contre l’Islam, contre la burqa, contre le voile, contre la viande halal, contre les musulmans, etc.

La vérité est que les Etats africains ne doivent pas faire les frais de la mauvaise intégration de certains islamistes qui se révoltent contre l’Occident et ses valeurs. L’Afrique ne doit pas être un dépotoir des conflits extra africains. Aussi est-il temps que les dirigeants représentent efficacement le Léviathan sans Etat d’âme.

Le nord du Mali ainsi que nous le savons, a été coupé de sa partie sud. Le nord a subi une occupation djihadistes. L’Etat étant un ensemble, une totalité, comment dans de telles conditions, les populations du nord peuvent-elles vivre sans le Tout que représente l’Etat ? Les populations maliennes du nord furent tout bonnement des otages grandeur nature des djihadistes et des rebelles Touaregs.

Nous partirons du cas de la Somalie comme Etat-matrice des termes extrêmes liés à la déliquescence des institutions politiques, afin de montrer criminologiquement, l’insécurité consubstantielle [toujours latente] aux régimes démocratiques africains.

II-La dialectique de l’insécurité : de la piraterie au terrorisme shebabs.

 Le mot dialectique a une longue histoire qui remonte aux présocratiques comme Héraclite jusqu’à Hegel et Karl MARX pour ne citer que ces figures marquantes de la dialectique. Partant donc de l’histoire du concept, il y a une diversité d’acceptions, mais pour notre propos, nous voudrions nous appesantir sur le sens marxiste pour dire dans une formule simpliste que la dialectique est le passage d’un état inférieur ou d’une situation, à un état supérieur qui constitue son point culminant. Nous traiterons alors de la situation désastreuse de la somalie en tant de failed state, qui a ouvert la boîte de pandore à une criminalité dialectique, qui pourrait sans traitement approprié prendre à long terme la forme d’un terrorisme hybride : pirato-islamiste.

La question de la piraterie somalienne continue de faire la Une des médias internationaux, nonobstant la forte présence des navires de guerre des forces coalisées. Avant de rentrer dans ce que nous considérons comme une causalité duelle, je voudrais rapidement brosser la situation politique de ce pays, et montrer pourquoi cette piraterie risque de longtemps perdurer si on ne coupe pas la tête du serpent comme le héros Persée a procédé concernant la Méduse (une des trois gorgones extrêmement belle).

 La somalie a profité du règne du défunt président Syad Baré qui a donné une certaine instabilité au pays, entre 1969 à 1991 qui coïncida avec sa chute. Après lui ce fut un autre général qui le succéda, Ali Mahdi Mohamed mais se dernier va être à son tour confronté aux luttes des factions. A l’heure actuelle, malgré la nomination d’un islamiste modéré en la personne de Cheikh Charif Cheikh, le pays est toujours en proie à la violence et à l’opposition de la faction islamiste : les Shebabs qui refusent toute participation au gouvernement. Cette violence quotidienne des guerres des factions et l’activité de la piraterie ont plongé la région en une zone de non-droit propice à la perpétuation d'activités criminelles. Et à partir de 1990-1991, nous rentrons de plain-pied dans l’érection de la piraterie.

Pourquoi la piraterie est-elle devenue une criminalité ? Pour y répondre, nous établirons deux causalités : une première que nous qualifierons de jus, i.e de légale, et l’autre illégale qui est le fait du grand banditisme sous la mainmise des tribunaux islamistes et d’Al-Qaïda, et du gouvernement autonome du Puntland.

Selon la convention sur la haute mer (art. 15), la piraterie est entendue comme : « Tout acte illégitime de violence, de détention, ou toute déprédation commis pour des buts personnels par l’équipage ou les passagers d’un navire ou d’un aéronef privé, et dirigé (a) en haute mer, contre un navire ou aéronef, ou contre des personnes ou des biens à leur bord… »

Il a fallu le 4 avril 2008 avec l’attaque du navire de croisière le Ponant pour que les regards du monde entier s’intéressent finalement et avec sérieux sur la dangerosité de la piraterie somalienne, de la nouvelle piraterie aux  larges des côtes somaliennes, Golf D’Aden entre la Somalie et le Yémen. L’attaque du Ponant ne fut pas un acte anodin, car les pirates qui au départ allèguent le fait que les navires étrangers européens, et asiatiques viennent piller les fonds marins de leurs côtes vont outrepasser la légalité de leurs actions pour s’en prendre à des navires touristes qui n’ont rien à voir avec la pêche. L’attaque du Ponant consacre donc les pirates somaliens définitivement comme des « bandits de mers » qui détournent (hijacking) les navires sans exception, rien que pour les rançonner.

Nous quittons donc la catégorie défendable de « pirates pêcheurs », des pauvres populations vidées de leurs ressources premières le poisson, en tant qu’ils se définissaient naturellement comme les gardes-côtes de leur mer en l’absence d’un gouvernement légitime, pour la catégorie criminelle de pirates hautement organisés et renseignés. C’est cette nouvelle catégorie qui constitue la cible de toutes les résolutions du Conseil de sécurité, et des forces militaires des nations coalisées dans la lutte contre l’insécurité induite par les attaques des pirates somaliens. Les complicités sont internes et internationales, car la piraterie, force est de le constater au regard des millions de dollars qu’elle génère fait les beaux jours des organisateurs/commanditaires, et surtout de l’Etat indépendant du Puntland qui excelle fort dans cette activité.

Le journaliste JAY BAHADUR, qui a séjourné dans le Puntland a pu s’entretenir avec un leader de cette piraterie, et les propos de ce chef pirate, BOYAH illustre bien, qu’il y a même une fierté pour ces pirates de hijacker, car dans leur entendement c’est une guerre juste contre les navires étrangers qui ne paient plus de taxes de pêche depuis le vide politique créé par la chute de Syad Baré.

Mais ce que BOYAH ignore, ce que nous ne sommes pas dans un monde animal, où règne la loi des instincts, mais dans un monde où existent des lois nationales, internationales qui condamnent et répriment justement la piraterie, les détournements de navires et la prise d’otages. Par de tels actes, les pirates et leurs assimilés sont des hors la loi, et méritent des poursuites et des condamnations pénales. Mais le hic demeure : à qui doit revenir le droit de les poursuivre et de les juger en l’absence d’un gouvernement souverain ?

Politiquement, la Somalie est un pays balkanisé, laissé aux mains des insurgés, qui rackettent mêmes les organisations humanitaires. Pires les attaques sont dirigées même contre les navires de la PAM. D’où la mise en place par la France de forces d’escortes pour protéger les navires humanitaires. Telle est par exemple l’une des missions de la Force ATLANTE depuis 2009 dont le mandat arrive bientôt à expiration en décembre 2010.

Stratégiquement, la France est solidement implantée dans la région, disposant d'importants moyens militaires prépositionnés à Djibouti, à l'entrée de la mer Rouge. Mieux, depuis la LOPSI 2, la mission de sécurité intérieure ne se limite plus au cadre interne du territoire nation et à sa métropole, mais intègre aujourd’hui la dimension de la sécurité extérieure, telle que stipulée par le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale : la lutte contre le terrorisme et la piraterie, est clairement formulée par la LOPPSI. C’est conscient de cette réalité de l’insécurité et surtout de la mondialisation du crime organisé et du terrorisme qui portent atteinte aux intérêts de la France dans tous les domaines, que la France coopère avec certains Etats européens et le Conseil de Sécurité pour lutter contre les pirates. Mais cette lutte globale contre la piraterie respecte-t-elle sérieusement les procédures de droit pénal ? Ne viole-t-elle pas les lois du Droit Maritime ?

Suite : http://www.edilivre.com/la-dialectique-d-une-insecurite-moussa-youssouf-ma.html

 Youssouf Maiga Moussa

Criminophilosophe

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