Criminoconflit-2 : Mali, terrorisme et déliquescence de l’Etat.

Au chapitre III du Traité-théologico-philosophique, Spinoza en matière politique enseigne que : «  la fin de toute société et de tout État est de vivre dans la sécurité et de posséder certains avantages. Or, l’État ne peut subsister que par des lois auxquelles chacun soit tenu : si tous les membres    d’une société veulent s’affranchir des lois [notamment les rebelles Touaregs du MNLA et leurs associés les islamistes-terroristes, nous soulignons], par cela même ils détruisent la société et  l’État » (Spinoza, Œuvres complètes 2, Traité Théologico-Politique, xx, Charles Appuhn,  op.cit, p. 899).

Criminologiquement, ce que j’appelle à juste titre Criminoconflits [CF.Blog] impactent sérieusement sur l’essence de    la démocratie en Afrique. Le concept de Criminoconflit se cristallise au grand jour. La ruine de l’Etat démocratique dans certains pays, se profile chaque jour à cause des rébellions, des poussées islamistes en Afrique, des conflits politiques internes, le conflit Libyen, le coup d’Etat en Guinée-Bissau, par exemples

A cause de la rébellion Touareg et des islamistes-terroristes, les régions du nord du Mali sont devenues comme des villes somaliennes où il faut diligenter de l’aide humanitaire. Les rebelles de l’AZAWAD et les islamistes-terroristes  [trafiquants et vendeurs de cocaïne et d’armes : des narcotrafiquants] sont impardonnables du point de vue du droit international pénal. Pourquoi ?

En somalie initialement, les pauvres pirates somaliens agissaient pour la bonne    cause : défendre leur pitance : la mer et la pêche. Mais dialectiquement, ils sont devenus des criminels au regard du droit international pénal. Les Touaregs du MNLA risquent aussi de    se transformer comme des criminels, s’ils ne parviennent pas à blackbouler AQMI et ses résidus hors du Mali. Dans le temps et dans l’espace, la gémellité pourrait facilement s’établir. Mais leTemps reste le plus grand des devins.